À cet effet, les pellicules développées sont destinées à usage unique : une fois les tirages réalisés, elles sont brûlées, faisant disparaître ainsi le passé qu’elles encapsulaient, devenant ainsi un rituel émancipateur.
En travaillant exclusivement avec des femmes, ce projet lui permet d’explorer une expérience collective féminine de la pression religieuse et de la transformation. Ce récit visuel traduit le passage d’un traumatisme d’enfance à une hardiesse intérieure plus mature.
I Burn My Lord invite le spectateur non seulement à observer, mais aussi à assister au processus de mutation du traumatisme en un feu créateur, où la destruction de l’ancienne image de Dieu ouvre la voie à une nouvelle foi : celle dans les femmes, l’humanité et l’univers intérieur infini.


