Pauline Séïne inscrit son travail dans une forme de psychanalyse picturale. Ses dessins, nés d’angoisses et de peurs longtemps refoulées, témoignent d’un processus de mise à distance et d’apaisement. L’artiste observe aujourd’hui son propre passé avec douceur et lucidité, cherchant dans l’art une compréhension de soi, un apaisement dans le geste.
Chez Jack Leonne, la fragmentation des figures et la composition de panoramas mentaux traduisent une perception éclatée de soi et des autres. Ses collages, faits de morceaux caricaturalement réels, sont découpés, réassemblés et portent la marque d’un esprit en tension entre chaos et reconstruction. Ses œuvres évoquent la complexité du moi, l’instabilité des émotions, mais aussi la possibilité de les sublimer par l’acte créatif : transformer le trauma en mouvement, le morcellement en matière vivante.
Ensemble, leurs œuvres dessinent un dialogue sincère sur la fragilité humaine : un espace où la création devient soin, et où l’intime trouve enfin sa voix.



