Au début de sa carrière, Tilda a participé à la restauration des sculptures de la Cour carrée du Louvre en 1984. Depuis, elle participe à des expositions personnelles et collectives dans des musées, des centres culturels et des galeries en France et à l’étranger. En 2013, elle a notamment présenté une importante rétrospective intitulée Là d’où je viens… à l’Institut français de Russie. Certaines de ses œuvres sont conservées à l’ambassade de France à Moscou. D’autres figurent également dans des collections privées en Europe comme aux États-Unis.
Par ailleurs, Tilda a été remarquée par Rhodia Bourdelle, la fille du sculpteur Antoine Bourdelle, qui l’a soutenue pour concourir au prix de Rome et à plusieurs expositions connexes. En 1989, elle a remporté le prix de sculpture au musée des Beaux-Arts de Rouen. Tilda a reçu également un soutien dont elle se souviendra toujours : celui de Michel Dauberville, grand collectionneur de sculptures et galeriste (galerie Bernheim-Jeune) alors très actif auprès des artistes et de la Maison des Artistes (qu’il a présidée de 1994 à 1995). Tilda a, entre autres, bénéficié de bourses à la création du Centre national des arts plastiques (CNAP) en 2003.
Après plusieurs années de résidence à Moscou, où elle a exposé jusqu’en 2020, Tilda est rentrée définitivement en France. Elle vit et travaille à Paris, sous les toits de son cher Belleville. Elle a participé à des expositions collectives, et sa première exposition personnelle depuis son retour a été organisée à la L Galerie il y a un an. Cette deuxième édition en est le prolongement, lui permettant ainsi de présenter des œuvres de plus grand format.
