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Pauline Séïne

Née en 1996 à Séoul, Pauline Séïne passe la moitié de sa vie en Corée du Sud. Elle est aujourd’hui basée à Paris et vit depuis cinq ans avec des collectifs artistiques.

Depuis l’enfance, le dessin pour Pauline est un refuge, et ne l’a jamais quittée. Elle s’est créé un univers personnel, un moyen de communiquer avec l’autre en utilisant imagination et poésie. Autodidacte, elle cherche en elle-même l’impulsion, et autour d’elle la motivation, pour réaliser différents projets à l’aide de techniques diverses. Les questionnements sur le cycle du vivant, la place de l’être humain dans l’univers et notre rapport au monde impalpable reviennent souvent.

En 2018, Pauline entame des études en architecture paysagère. Elle s’intéresse alors aux questions d’habitat et d’écologie, et construit des cabanes qui deviennent ses lieux de vie. Depuis, elle évolue dans le milieu alternatif parisien, en se créant ses propres ateliers et habitations. Les squats artistiques sont pour elle des viviers précieux, où les artistes se rencontrent, échangent et collaborent de manière intuitive et chaotique. Elle commence la sculpture et la construction sans formation, toujours curieuse et entourée d’artistes et d’artisans auprès desquels elle observe et apprend. La musique et la poésie sont également présentes dans son quotidien.
Depuis 2020, Pauline participe à des expositions collectives, parmi lesquelles deux expositions parisiennes : À corps perdus et Kadre. Elle en organise aussi, comme La nuit Anti Pub en 2023, où elle invite des artistes à contribuer au mouvement antipublicitaire en réquisitionnant les panneaux de rue pour y exposer des peintures réalisées en résidence. Tous les moyens sont bons pour exprimer ses idées. Elle n’hésite pas à mêler techniques et médiums, ce qui donne parfois des résultats surprenants.
Aujourd’hui, Pauline Séïne se dirige vers le monde paysan, en orientant son travail vers les traditions agricoles et notre capacité à préserver les savoir-faire.

L’EXPOSITION