Maria Maksacheva
Née à Vancouver (Canada) en 1998, Maria Maksacheva a grandi à Moscou (Russie), avant de s’installer en France en 2012. Elle vit et travaille à Paris depuis 2017. Après un parcours en Normandie et dans le sud de la France, elle rejoint l’École des Arts de la Sorbonne, où elle se forme à la peinture, à la vidéo, à l’installation et découvre l’art-thérapie.
Artiste multidisciplinaire d’origine russe, elle développe une pratique mêlant peinture, écriture, couture et collage, souvent à partir d’objets de récupération. Sa première peinture à l’huile, Ce dont on n’a jamais parlé (2020), marque un tournant : mêlant son visage à celui de sa mère, l’artiste explore les non-dits familiaux et amorce un cycle d’autoportraits poursuivi jusqu’en 2024. À travers eux, elle interroge ses origines, son histoire intime et sa quête d’appartenance. Les œuvres Don’t disturb / Growing (2021–2023) ou Empty (2019) abordent les thèmes de la solitude et de la maturité émotionnelle. Dans The Garden / Me and the Devil (2023–2024), elle affirme pleinement sa voix plastique.
Son univers est traversé de réminiscences slaves, de récits familiaux, de paysages mentaux empreints de nostalgie, de rêves et de souvenirs d’enfant. Elle écrit : « Mon travail plastique explore les notions de déracinement, d’errance et de recherche perpétuelle de soi dans le monde ».
Sa première exposition personnelle, MY HOUSE IS WHERE I PUT MY FEET, présentée en juin 2024, marque une étape importante dans son parcours. Chaque œuvre y est accompagnée de textes ou de poèmes, ainsi que de cadres en crochet réalisés par l’artiste, qui coulent le long des toiles comme des émotions longtemps retenues, désormais libérées.
L’EXPOSITION